Chapitre 13
Soli Deo gloria, l’adoration en Église
Pour communiquer la foi chrétienne aux enfants et aux nouveaux croyants, les 151 théologiens réformés réunis à Westminster de 1643 à 1649 rédigèrent le Petit catéchisme de Westminster. Voici la première question de ce catéchisme qui résume bien la philosophie chrétienne réformée :
Q. Quel est le but suprême de la vie de l’homme?
R. Le but suprême de la vie de l’homme est de glorifier Dieu et de trouver en lui son bonheur éternel.
Ceci correspond exactement au plus important commandement que l’Écriture nous donne :
« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. » (Mc 12.30). Certains ont peut-être l’impression que l’approche réformée est sclérosée par un dogmatisme rigide et une tradition stérile où il n’y a aucune passion pour Dieu et où les émotions sont systématiquement étouffées comme d’étranges phénomènes... Rien n’est plus faux! La piété réformée est animée d’une passion profonde pour Dieu qui repose sur une compréhension rigoureuse de la saine doctrine et qui incite les chrétiens à trouver leur bonheur en Dieu, en Dieu seul. Solus Deus felicitas est, en Dieu seul est le bonheur!
Dans le chapitre précédent, nous avons présenté le dernier sola : soli Deo gloria. Jusqu’à présent nous avons abordé ce sola sous l’angle de la gloire de Dieu. Nous avons vu que toute gloire lui revient parce que tout a pour but de le glorifier. Puis nous avons vu que l’Évangile est un rétablissement de sa gloire par sa miséricorde et son jugement. Dans ce chapitre-ci, nous aborderons ce sola sous l’angle de l’adoration que l’homme doit à Dieu. Il y a un lien logique et théologique entre la gloire de Dieu et l’adoration de l’homme. Il est impossible de parler de l’être glorieux qu’est Dieu sans parler de l’impact que sa gloire a sur ses créatures.
Certains, devant la doctrine de la gloire de Dieu sont dérangés et demandent si Dieu n’est pas l’être le plus égoïste de tout l’univers? Car en plus d’aimer jalousement sa propre gloire et d’y prendre plaisir, il exige qu’il en soit ainsi de toutes ses créatures. Comprenons que, si Dieu existait pour autre chose que sa gloire, il serait aussi idolâtre que nous lorsque nous tentons d’exister pour autre chose que pour lui. Si Dieu ne peut trouver de motif plus noble et plus glorieux que sa gloire, comment le pourrions-nous? John Piper explique que le bonheur de l’homme doit être en Dieu, puisque le bonheur de Dieu est en lui-même :
Puisque Dieu est unique en tant qu’être parfaitement glorieux qui se suffit totalement à lui- même, il doit exister pour lui-même s’il veut exister pour nous. On ne peut appliquer au Créateur les lois de l’humilité valables pour les créatures. Si Dieu se détournait de lui-même comme source infinie de joie, il cesserait d’être Dieu. Il renierait la valeur infinie de sa gloire. Cela impliquerait qu’il existe quelque chose d’extérieur à lui-même qui serait plus précieux que lui. Dieu deviendrait ainsi idolâtre. Cela ne nous serait d’aucun avantage. En effet, qu’aurions-nous à attendre d’un Dieu devenu injuste? [...] À qui adresser notre adoration si Dieu lui-même avait cessé de revendiquer la beauté et la dignité infinies1?
Par son statut de Créateur, Dieu est digne de l’adoration de toutes ses créatures. Refuser de l’adorer est un péché. Nous aborderons en deux parties la réponse de l’homme à la gloire de Dieu. Dans ce chapitre nous verrons l’adoration en Église et dans le suivant nous verrons la vie des adorateurs.
1. L’adoration de Dieu en Église
L’adoration de Dieu en Église est essentielle à une vraie adoration. Des croyants qui n’adorent pas Dieu avec le peuple de Dieu n’honorent pas Dieu convenablement et lui désobéissent. La raison pour laquelle Dieu a envoyé son Fils dans le monde était afin « de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres. » (Tt 2.14). Parmi ces bonnes œuvres, il y a certainement l’adoration. Notre conception de l’adoration est tellement limitée à l’adoration individuelle, que l’adoration en Église est parfois comparable à un rassemblement d’adorateurs où chacun, détaché de tous les autres, adore individuellement... Il y a une place pour l’adoration individuelle, c’est ce que nous verrons dans le prochain chapitre; mais il est impératif qu’une Église sache adorer Dieu ecclésialement. Pour ce faire, il faut que l’attention de tous les adorateurs rassemblés soit dirigée au même endroit et il faut que l’adoration soit offerte de la manière exigée par Dieu.
L’adoration n’est pas simplement l’expression spontanée d’émotions vives envers Dieu. L’adoration, dans l’Écriture, est quelque chose de structuré qui a lieu dans un culte ordonné (1 Co 14.40). Réalisons à quel point nous sommes privilégiés de faire partie de l’assemblée des fidèles réunis expressément dans le but d’adorer Dieu, autrement nous n’éprouverons pas de joie à venir adorer Dieu. David s’écrie : « Je suis dans la joie quand on me dit: Allons à la maison de l'Éternel! » (Ps 122.1). Pourquoi David est-il dans la joie? Parce qu’il sait que Dieu est présent au milieu de son peuple lorsqu’il s’assemble pour l’adorer. « Tu sièges au milieu des louanges d'Israël. » (Ps 22.3)
Plusieurs personnes viennent au culte d’adoration dans l’attente de passer un moment agréable. Ils pensent que les chants ont pour but de leur procurer un sentiment de bien-être et de réconfort et que la prédication a pour but de les toucher. Une telle conception du culte place l’homme au centre plutôt que Dieu et mène inévitablement à la recherche égoïste de son propre bien-être plutôt qu’à la recherche de la gloire de Dieu. La seule façon de faire du bien à l’homme c’est en l’amenant à vivre pour la gloire de Dieu et à n’adorer que lui seul.
Certaines personnes ne semblent jamais satisfaites du culte peu importe l’Église où elles vont. Ceux qui n’éprouvent pas une joie immense et un profond attachement à s’assembler avec le peuple de Dieu, à écouter la Parole de Dieu, à chanter des cantiques à la gloire de Dieu et à élever des prières devant le trône divin, ne vont pas à l’Église pour adorer Dieu. Elles y vont peut-être pour voir leurs amis ou par obligation ou pour entendre un sermon dynamique ou pour ressentir des émotions agréables ou pour je ne sais quelle autre raison, mais leur objectif premier n’est pas d’adorer Dieu, autrement ces gens seraient dans la joie, comme David. À nouveau John Piper sur le plaisir de l’adoration :
L’hédonisme chrétien sait que la conscience de soi tue la joie et donc l’adoration par la même occasion. Dès que vous tournez votre regard sur vous-même et que vous vous rendez compte consciemment que vous éprouvez la joie, celle-ci s’envole. L’hédoniste chrétien sait que le secret de la joie réside dans l’oublie de soi. Certes, nous allons au musée pour la joie de contempler des tableaux. Mais l’hédonisme chrétien nous met en garde : Fixez toute votre attention sur les tableaux, et non sur vos émotions, sinon vous gâchez toute l’expérience. C’est pourquoi, dans l’adoration, il y a une orientation nettement marquée vers Dieu, et non vers nous-mêmes2.
Nous pourrions faire une série de plusieurs enseignements simplement sur la question du culte d’adoration. Vous comprendrez donc que je ne pourrai pas dire tout ce qui devrait être dit sur la manière d’adorer Dieu en Église. Cependant, j’aimerais brièvement expliquer deux caractéristiques de l’adoration qui appartiennent à l’essence de la tradition réformée.
2. Le principe régulateur
Durant le Moyen-âge, l’Église chrétienne avait accumulé toutes sortes de traditions, de pratiques et de superstitions et avait introduit plusieurs idoles dans l’adoration : des images, des reliques, des saints, etc. À la Réforme, le Seigneur fit à nouveau un grand ménage dans le temple par sa Parole. Les réformateurs se sont retrouvés devant cette importante question : que doit-on conserver dans le culte et que doit-on mettre à la poubelle? Cette question en amenait une autre : sur quel principe doit-on déterminer ce qui est à conserver et ce qui est à rejeter?
Martin Luther et Jean Calvin ont appliqué deux principes différents dans le but d’épurer le culte d’adoration. Luther a appliqué ce qu’on a nommé le principe normatif. Il a décidé de rejeter du culte tout ce qui était formellement interdit par la Parole de Dieu. Calvin a appliqué ce qu’on a appelé le principe régulateur; il a rejeté du culte tout ce qui n’était pas expressément commandé par la Parole de Dieu. Ce que doit contenir un culte d’adoration selon ces deux hommes se résume ainsi : pour Luther, ce qui n’est pas interdit est permis, tandis que pour Calvin, ce qui n’est pas exigé est interdit, ou encore est permis que ce qui est exigé. L’approche de Luther permet à l’homme d’innover dans la manière d’adorer Dieu, tandis que l’approche de Calvin considère que l’Écriture est entièrement suffisante pour nous dire comment adorer Dieu sans les innovations de l’homme parce que cette approche croit que Dieu seul est compétent pour définir l’adoration qui lui est due. Je ne pense pas que Luther envisageait la débandade où a mené le principe normatif et je crois qu’il aurait un profond malaise avec les innovations qu’on retrouve aujourd’hui dans beaucoup d’Églises dites évangéliques. Il y a à peine deux semaines, un frère me racontait comment il avait été ébranlé après avoir visité une Église à Montréal. Les chants étaient plutôt une performance musicale aux allures d’un spectacle et le pasteur n’a pas vraiment prêché la Parole, mais a présenté plusieurs courtes vidéos sur YouTube. Ces choses sont aujourd’hui monnaie courante dans des Églises qui, il y a peine une décennie, étaient encore très attachées aux Écritures.
Je ne désire pas entrer dans une critique approfondie des approches contemporaines sur l’adoration. Je crois qu’une simple compréhension du principe régulateur sera suffisante pour nous garder des nombreux écueils au travers desquels nous avons maintenant à naviguer.
Le culte que Dieu exigeait sous l’Ancienne Alliance était différent de celui qu’il exige sous la Nouvelle Alliance; Israël devait se conformer à bien des exigences qui ne sont plus en vigueur pour l’Église. Cependant, un principe demeure pour ces deux alliances : « Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne; vous n'y ajouterez rien, et vous n'en retrancherez rien. » (Dt 12.32). Sous la Nouvelle Alliance sommes-nous subitement autorisés à ajouter des choses que Dieu ne nous a pas ordonnées? Le Nouveau Testament invite les Églises à la prudence dans leur manière de servir Dieu dans son temple, leur rappelant que leur œuvre sera bientôt éprouvée par le feu de Dieu (1 Co 3.10-17).
Pour nous inciter à la prudence, rappelons-nous l’histoire de Nadab et Abihu, les deux fils d’Aaron. Il s’agissait du jour d’inauguration de la prêtrise d’Aaron et de ses fils. C’était un jour de culte où la gloire de Dieu était célébrée par tout le peuple. Aaron offrit son premier sacrifice conformément à la Parole transmise par Moïse, après quoi ses deux fils devaient s’approcher à leur tour :
Et la gloire de l'Éternel apparut à tout le peuple. 24 Le feu sortit de devant l'Éternel, et consuma sur l'autel l'holocauste et les graisses. Tout le peuple le vit; et ils poussèrent des cris de joie, et se jetèrent sur leur face. 1 Les fils d'Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun un brasier, y mirent du feu, et posèrent du parfum dessus; ils apportèrent devant l'Éternel du feu étranger, ce qu'il ne leur avait point ordonné. 2 Alors le feu sortit de devant l'Éternel, et les consuma: ils moururent devant l'Éternel. (Lv 9.23-10.2)
Quel mal ont-ils fait? La seule précision que le texte nous donne est que ces deux jeunes sacrificateurs offrirent quelque chose qui ne leur avait point été ordonné. Non pas qu’ils offrirent quelque chose que l’Éternel avait expressément interdit, mais quelque chose que l’Éternel n’avait pas expressément commandé. Quelqu’un m’a déjà dit que ce texte n’était pas valide pour justifier le principe régulateur puisqu’il s’agissait d’un texte de l’Ancien Testament. Eh bien, quel texte du Nouveau Testament nous permet d’offrir en adoration quelque chose que Dieu n’a pas commandé? Dieu acceptera-t-il du feu étranger parce que nous sommes sous la Nouvelle Alliance? Quel genre d’offrande apportons-nous devant l’Éternel? Agrée-t-il nos sacrifices et notre culte? Sachons ceci :
« l'oeuvre de chacun sera manifestée; car le jour la fera connaître, parce qu'elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu'est l'œuvre de chacun. » (1 Co 3.13). Adorons Dieu de la façon dont il nous a commandé par sa Parole sans rien y ajouter et sans rien y retrancher, c’est tout ce qui nous est demandé. Ce qui nous mène à notre prochain point : non seulement Dieu exige que son Église l’adore selon sa Parole, mais il lui a également donné un jour particulier pour se rassembler pour l’adorer ainsi.
3. Le jour du Seigneur
Depuis la création du monde, Dieu a consacré un jour sur sept qui lui appartienne. L’origine du sabbat ne remonte donc pas à la loi de Moïse pour se limiter au peuple juif, mais remonte à la création et concerne tous les êtres humains. Le commandement du sabbat n’appartenait pas à la loi cérémonielle qui a été abolie par Christ, mais à la loi morale dont aucun iota ne tombera jusqu’à la fin du monde. Ce commandement fait parti des dix commandements qui résument la volonté parfaite de Dieu pour nos vies selon ce qui est écrit :
3 Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l’avons connu. 4 Celui qui dit: Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n'est point en lui. 5 Mais celui qui garde sa parole, l'amour de Dieu est véritablement parfait en lui: par là nous savons que nous sommes en lui. (1 Jn 2.3-5)
Les sabbats qui commémoraient les fêtes juives et les grands jours ont été abrogés sous la Nouvelle Alliance (Col 2.16-17). Cependant, les apôtres ont continué à observer et à mettre à part un jour sur sept pour le consacrer à Dieu. Ils se réunissaient et commandaient à l’Église de se réunir « le premier jour de la semaine » (Ac 20.7 ; 1 Co 16.2). Le premier jour de la semaine marquait le jour de la résurrection de Christ, l’événement fondamental de la Nouvelle Alliance et du début de la nouvelle création avec le premier d’entre les morts. Il est tout à fait normal qu’une nouvelle création vienne avec un nouveau sabbat (Hé 4.9-10)...
Les apôtres désignèrent le premier jour de la semaine comme étant « le jour du Seigneur » (Ap 1.10). On ne retrouve cette expression qu’une seule fois dans la Bible pour désigner le dimanche. Une expression semblable, qu’on ne retrouve également qu’une seule fois, nous permet de comprendre que ce jour n’est pas comme les six autres, puisqu’il est au Seigneur. L’expression « le repas du Seigneur » (1 Co 11.20) souligne qu’il s’agit de quelque chose de sacré (parce que consacré) et non d’un repas comme les autres. Il s’agissait d’un repas que l’Église consacrait au Seigneur en commémoration de sa mort et de sa résurrection et ce repas avait un usage spirituel et religieux. De même, le jour du Seigneur n’était pas un jour comme les autres, mais un jour que l’Église consacrait au Seigneur par un culte et par la communion fraternelle. Bien qu’il s’agissait d’un jour de travail, car avant l’empereur Constantin le dimanche n’était pas un jour de chômage, les chrétiens se réunissaient pour adorer avant ou après leur travail. Soyons reconnaissants de ce qu’en Occident, encore aujourd’hui, ce jour est largement férié. Ne l’employons pas pour nous vouer à toute sorte de futilités, mais consacrons-le au Seigneur. Et si par nécessité nous devons travailler le dimanche, consacrons néanmoins le reste de cette journée au Seigneur.
Je ne peux pas maintenant entrer dans toutes les implications entourant le jour du Seigneur. Mais j’aimerais dire humblement que beaucoup de chrétiens se privent de grandes bénédictions en traitant le jour du Seigneur comme les autres jours de la semaine. Si ce jour n’est aucunement différent des autres jours de la semaine, pourquoi la Bible l’appelle-t-elle le jour du Seigneur? Ma façon d’adorer Dieu avec l’Église et ma communion avec mes frères et sœurs dans le Seigneur ont été glorieusement transformées depuis que j’ai commencé à consacrer le jour du Seigneur et à en faire mes délices (Es 58.13). Il ne s’agit pas de simplement s’imposer des règles du dimanche et d’avoir hâte que ce jour se termine pour passer à autre chose (Am 8.5), mais de consacrer un jour à Dieu avec la famille de Dieu et d’y prendre un profond plaisir. La communion en Église doit se poursuivre même après le culte...
Nous servons un Dieu infiniment glorieux. Il est le seul pour qui on peut commander une telle chose : « Que tout ce qui respire loue l'Éternel! Louez l'Éternel! » (Ps 150.6). Il n’y a pas d’activité plus sainte et glorieuse que d’adorer ce Dieu. Nous pouvons épancher complètement nos cœurs pour Lui et nous exprimer continuellement « Gloire à son Nom ». Nous pouvons chanter, prier et vénérer le Seigneur. Nous pouvons élever nos âmes dans une intense contemplation et l’adorer de tout notre cœur, de toute notre pensée et de tout notre être. Sa gloire ne sera jamais épuisée. C’est seulement en Dieu que nos âmes trouvent du repos et qu’elles sont entièrement satisfaites. « Quel autre ai-je au ciel que toi! Et sur la terre je ne prends plaisir qu'en toi. » (Ps 73.25) À qui d’autres nous vouer? L’homme ressemble à ce qu’il adore. Avant de connaître Dieu, j’ai adoré des créatures, j’ai livré mon âme à des idoles qui m’ont entrainé dans la corruption. Aujourd’hui je ne veux adorer qu’un seul Dieu et me livrer entièrement à son amour. J’ai trouvé la source intarissable de la vie et la seule source qui peut étancher la soif qui est autrement inassouvissable (Jn 4.13-14).
Lorsque nous nous assemblons en son nom le dimanche, lorsque nous chantons à sa gloire, lorsque nous l’écoutons par sa Parole, lorsque nous lui répondons par nos prières, lorsque nous lui disons nos besoins, lorsque nous sommes en communion les uns avec et les autres et avec lui, c’est alors que nous adorons Dieu en esprit et en vérité. Réveillons nos âmes afin de l’adorer de tout notre être. Que rien ne nous en empêche!
Lecture supplémentaire : Ps 149-150
1 John Piper, Prendre plaisir en Dieu : Réflexion d’un hédoniste chrétien, Québec, La Clairière, 1995, p. 29.
2 Ibid., p. 80, note 4.