Chapitre 12
Soli Deo gloria, la gloire de Dieu
Lorsque nous comprenons que le salut est révélé par l’Écriture seule, qu’il est reçu par la foi seule, qu’il est causé par la grâce seule, qu’il est accompli par Christ seul; il ne nous reste qu’une seule chose à dire : à Dieu seul la gloire! Nous aborderons le dernier sola sous deux angles : dans ce chapitre nous parlerons de la gloire de Dieu elle-même et dans les deux prochains chapitres, nous parlerons de l’adoration de l’homme en réponse à la gloire de Dieu.
Nous sommes arrivés au point culminant de la foi réformée : la gloire de Dieu. Soli Deo gloria n’est pas seulement le point d’arrivée d’une bonne théologie, mais également le point de départ : tout commence et tout termine avec la gloire de Dieu. « Écoute-moi, Jacob! Et toi, Israël, que j'ai appelé! C'est moi, moi qui suis le premier, C'est aussi moi qui suis le dernier. » (Es 48.12) Il est impossible d’imaginer un motif plus élevé que la gloire de Dieu. Ce motif est une distinction fondamentale de la foi réformée. R.C. Sproul Jr. écrit: « Parmi toutes les particularités de la foi réformée, rien ne la distingue plus que ses efforts pour comprendre toutes choses de manière à ce que Dieu seul reçoive la gloire1. » C’est ce qu’on appelle la théocentricité ou encore la doxologie. Le mot théocentrique veut dire centré sur Dieu. Dieu doit être au centre de tout : de notre théologie, de notre prédication, de notre adoration, de notre vie. Comme il est Dieu, cette place revient à lui seul, la donner à un autre est un grave péché.
Le mot doxologie vient du grec doxa qui signifie gloire. Dans un culte, la doxologie c’est lorsqu’on proclame la gloire de Dieu. Les Psaumes sont remplis d’énoncés doxologiques :
Ps 10.16 « L'Éternel est roi à toujours et à perpétuité »
Ps 28.7-8 « L'Éternel est ma force et mon bouclier; En lui mon coeur se confie, et je suis secouru; J'ai de l'allégresse dans le coeur, Et je le loue par mes chants. L'Éternel est la force de son peuple, Il est le rocher des délivrances de son oint. »
Ps 66.4 « Toute la terre se prosterne devant toi et chante en ton honneur; Elle chante ton nom. »
Ps 95.3 « l'Éternel est un grand Dieu, Il est un grand roi au-dessus de tous les dieux.
Ps 96.4 « l'Éternel est grand et très digne de louange, Il est redoutable par-dessus tous les dieux. »
Ps 113.4-5 « L'Éternel est élevé au-dessus de toutes les nations, Sa gloire est au- dessus des cieux. Qui est semblable à l'Éternel, notre Dieu? »
Si nous croyons réellement ce que nous disons dans notre doxologie, rien n’aura plus d’impact dans notre vie que la gloire de Dieu. « Dans son palais tout s'écrie: Gloire! » (Ps 29.9) Puisque nous sommes son temple, toute notre vie doit s’écrier « Gloire à Dieu! » Tout est ténèbres en comparaison avec sa gloire. Son nom est plus magnifique que tout et toutes les beautés de sa création tirent leur gloire de la sienne. Lui seul est digne d’adoration et de louanges. Toutes les créatures existent pour la gloire de Dieu. Le péché est grave parce que Dieu est glorieux et qu’il s’oppose à sa nature. Efforçons- nous de penser, de parler, d’agir et de vivre pour la gloire de Dieu.
Nous examinerons trois éléments de la glorieuse doctrine de la gloire de Dieu. Premièrement que tout mérite et toute gloire lui reviennent. Deuxièmement, nous verrons que la raison d’être de toute chose est sa gloire. Finalement, nous verrons comment Dieu a rétabli sa gloire par l’Évangile de la gloire.
1. À lui la gloire
Paul, après avoir expliqué que le salut est entièrement en Jésus-Christ et par Jésus-Christ, conclut :
« Que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur. » (1 Co 1.31). La seule chose que nous pouvons dire pour notre salut c’est « à Dieu la gloire! » Le Seigneur est le seul récipiendaire des éloges qui sont dues pour le salut, puisqu’il est le seul auteur de cette œuvre. La théologie de Pélage et celle d’Arminius ont vainement tenté d’insérer dans le salut une part qui revient à l’homme. Si l’homme, par ses œuvres ou son libre arbitre, contribue à son salut, il a sujet de se glorifier. Dieu déclare : « Je suis l'Éternel, c'est là mon nom; Et je ne donnerai pas ma gloire à un autre, Ni mon honneur aux idoles. » (Es 42.8).
L’homme est un fabricant d’idoles; il s’est toujours façonné des dieux pour leur donner la gloire de Dieu. Dès qu’ils sont sortis d’Égypte, les Israélites « se sont fait un veau en fonte, ils se sont prosternés devant lui, ils lui ont offert des sacrifices, et ils ont dit: Israël! voici ton dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Égypte. » (Ex 32.8). Ils attribuèrent à la créature la gloire de leur salut. Vous croyez peut-être que les chrétiens ont fait mieux? Ils se sont rapidement attribué la gloire de leur salut croyant que leurs œuvres, leur sueur et leur sang leur acquéraient la rédemption. Vous croyez peut- être que les protestants ont fait mieux? Ils se façonnèrent une idole qu’ils ont appelée libre arbitre et se sont prosternés devant en disant : « Voici ton dieu qui t’a fait sortir du péché ». Ils attribuèrent à la créature la gloire du salut. Une erreur sotériologique mène immanquablement à une erreur théologique; c’est pourquoi les doctrines de la grâce sont si fondamentales puisqu’elles mènent à l’adoration du vrai Dieu. Seulement l’Évangile biblique des solas évite l’idolâtrie. Le salut est révélé par l’Écriture seule, reçu par la foi seule, causé par la grâce seule, accompli par Christ seul et la gloire revient à Dieu seul!
L’apôtre Jean termine abruptement sa première épître par un avertissement : « Petits enfants, gardez-vous des idoles. » (1 Jn 5.21). N’allons pas croire que parce que nous sommes des enfants de Dieu régénérés nous sommes absolument à l’abri des idoles. Une fausse compréhension du salut mène inéluctablement aux idoles. C’est dans un oracle annonçant le salut que l’Éternel déclare qu’il ne partagera pas sa gloire :
5 Ainsi parle Dieu, l'Éternel, Qui a créé les cieux et qui les a déployés, Qui a étendu la terre et ses productions, Qui a donné la respiration à ceux qui la peuplent, Et le souffle à ceux qui y marchent. 6 Moi, l'Éternel, je t'ai appelé pour le salut, Et je te prendrai par la main, Je te garderai, et je t'établirai pour traiter alliance avec le peuple, Pour être la lumière des nations, 7 Pour ouvrir les yeux des aveugles, Pour faire sortir de prison le captif, Et de leur cachot ceux qui habitent dans les ténèbres. 8 Je suis l'Éternel, c'est là mon nom; Et je ne donnerai pas ma gloire à un autre, Ni mon honneur aux idoles. (Es 42.5-8)
Si nous attribuons à notre propre volonté la cause de notre salut, nous prenons la gloire de Dieu pour la donner à une idole. Si nous croyons que la cause de notre élection vient du fait que nous avons rempli une condition que d’autres n’ont pas remplie, nous prenons la gloire de Dieu pour la donner à une idole. L’Éternel déclare : « C'est moi, moi qui efface tes transgressions pour l'amour de moi »
(Es 43.25). La théologie du salut par les œuvres, du salut par le libre arbitre et de la perte du salut attribue la gloire de Dieu à l’homme. Lorsque l’apôtre écrit : « Nous tous aussi, nous étions de leur nombre » (Ep 2.3), en désignant ceux qui sont morts dans leurs péchés; il n’attribue qu’à Dieu seul le fait que nous ne sommes plus de leur nombre et non à nous-mêmes. Voici comment il poursuit :
4 Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, 5 nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés); 6 il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, 7 afin de montrer dans les siècles à venir l'infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. 8 Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. 9 Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. 10 Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions. (Ep 2.4-10)
À quel endroit Paul affirme-t-il que nous avons eu la brillante idée de ne plus être du nombre de ceux qui périssent? Qui peut se vanter d’avoir contribué, ne serait-ce qu’un soupçon, à son salut? Dieu est le seul auteur du salut. À lui seul la gloire! Cela est vrai du don du salut, mais également de tous les autres dons puisque « toute grâce excellente et tout don parfait descendent d'en haut » (Jc 1.17). C’est pourquoi l’apôtre Paul pose cette question : « Car qui est-ce qui te distingue? Qu'as-tu que tu n'aies reçu? Et si tu l'as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l'avais pas reçu? » (1 Co 4.7). Y a-t-il une seule qualité, un seul don, un seul talent que nous n’avons pas reçus? « C'est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. À lui la gloire dans tous les siècles! Amen! » (Rm 11.36)
2. Tout existe pour sa gloire
Nous avons vu que tout mérite et toute louange vont à Dieu. L’homme doit apprendre à dire « Gloire à Dieu! » en toute chose. Maintenant, si toute la gloire lui revient, c’est parce que tout existe pour sa gloire. Quel est le but ultime de tout ce qui existe? Glorifier Dieu! « L'Éternel a tout fait pour un but, même le méchant pour le jour du malheur.» (Pr 16.4) Les choses n’existent pas par elles-mêmes ni pour elles-mêmes, mais tout existe pour Dieu. Dieu déclare à Israël que toutes ses actions envers lui n’ont qu’un motif : sa propre gloire.
11 C'est pour l'amour de moi, pour l'amour de moi, que je veux agir; Car comment mon nom serait-il profané? Je ne donnerai pas ma gloire à un autre. 12 Écoute-moi, Jacob! Et toi, Israël, que j'ai appelé! C'est moi, moi qui suis le premier, C'est aussi moi qui suis le dernier. 13 Ma main a fondé la terre, Et ma droite a étendu les cieux: Je les appelle, et aussitôt ils se présentent. (Es 48.11-13)
Dans une longue discussion avec un non-croyant, je lui ai affirmé que, contrairement à sa conception déiste de la création, Dieu n’avait pas créé le monde par nécessité d’aimer ou d’être aimé parce qu’il se serait ennuyé avant d’avoir des créatures. Dieu est éternellement autosuffisant étant à la fois trois et un. Il m’a alors demandé pourquoi Dieu avait créé si ce n’était pas par nécessité? Je lui ai répondu que Dieu a tout fait selon son bon plaisir et que tout n’existe que pour sa gloire seule; pas parce que Dieu en avait besoin, mais parce que Dieu l’a bien voulu. Voici ce qu’il m’a répondu : « Un Dieu qui crée uniquement pour son bon plaisir est nettement plus égoïste qu’un Dieu qui crée par besoin d’aimer et d’être aimé... Un tel Dieu n’est pas seulement égoïste : il est hédoniste! » C’est l’impression qu’ont quelques-uns en lisant Ésaïe 48.11.
Voici ce que je lui ai répondu : « Même si Dieu crée pour son bon plaisir, ce bon plaisir n’est pas comparable à notre bon plaisir égoïste. Le bon plaisir de Dieu qui a donné lieu à notre existence est totalement gratuit et bienveillant. Il ne pourrait exister une raison plus noble ou plus élevée que la gloire de Dieu. Nous existons pour ce qu’il y a de plus saint et de plus glorieux et nous ne devons pas entendre les expressions « son bon plaisir » ou « sa gloire » comme ce qu’elles signifieraient s’il était question d’un être corrompu, égoïste, vaniteux. Puisque Dieu est autarcique, il n’a pas besoin de nous créer pour sa satisfaction ou pour augmenter sa gloire. Mais en nous créant il condescend (au sens ancien du terme) d’une manière splendide et nous offre une grâce inimaginable. Cette perspective aggrave encore plus la rébellion de l’homme envers son Créateur bienfaisant. »
Relisons l’oracle d’Ésaïe : « C'est pour l'amour de moi, pour l'amour de moi, que je veux agir; Car comment mon nom serait-il profané? Je ne donnerai pas ma gloire à un autre. » Quel motif pourrait être plus noble, plus pur, plus sublime, plus saint que la gloire de Dieu? Le bonheur de la créature? Le besoin de Dieu d’avoir des créatures? Dès que nous donnons à une chose une autre raison d’être que la gloire de Dieu, nous la profanons. Rien n’est plus salutaire pour les créatures que d’exister pour la gloire de Dieu, c’est alors qu’elles sont parfaites comme elles doivent l’être. Elles deviennent imparfaites en voulant exister pour autre chose que pour Dieu. Dieu ne laissera pas son nom être profané et sa gloire être livrée aux idoles. Tout a été fait pour sa gloire, tout doit donc glorifier son nom; même les choses les plus banales : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. » (1 Co 10.31). Quand nous n’agissons pas pour la gloire de Dieu, nous sommes idolâtres.
L’idolâtrie n’est-elle pas le premier péché? Le péché qui entraîne tous les autres péchés? Le premier commandement dit : « Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. » (Ex 20.3). Les neuf autres commandements dépendent de celui-ci. Tout est parfait lorsque tout honore Dieu et lui obéit. Le chaos est entré dans le monde lorsque l’homme a cessé de se prosterner devant le Créateur pour se prosterner devant la créature. L’idolâtrie est la racine de tout péché. Puisque tout a été fait pour la gloire de Dieu et que tout ne glorifie pas Dieu, cela n’entraîne-t-il pas un problème cosmologique majeur? L’état actuel des choses n’est-il pas anormal et aberrant? Il n’y a pas de plus grave problème que les idoles et que la prétention des créatures d’exister pour un autre but que pour la gloire de leur Créateur. Comment Dieu voit-il ce problème et surtout comment le traite-t-il? C’est ce que nous allons voir dans notre prochain point.
3. L’Évangile de la gloire
Nous retrouvons l’expression « l’Évangile de la gloire de Dieu » dans plusieurs passages du Nouveau Testament (2 Co 4.4 ; 1 Tm 1.11). Dans les milieux évangéliques, on considère généralement que l’Évangile est la réponse de Dieu à la misère de l’homme. Cette conception n’est pas fausse, mais elle est loin d’être complète, et elle peut donner l’impression que l’homme est une pauvre victime et non un rebelle coupable.
L’Évangile est d’abord et avant tout la réponse de Dieu pour le rétablissement de sa gloire. D’où l’expression « l’Évangile de la gloire de Dieu ». Ce qui est au cœur de l’Évangile ce n’est pas le salut de l’homme, mais la gloire de Dieu. Le salut de l’homme fait partie d’un objectif supérieur de Dieu : glorifier son nom. La réputation de Dieu a été attaquée, son nom a été profané; il était hors de question que Dieu ne réponde pas à cet affront. Heureusement que Dieu a répondu à cet affront, puisque notre plus grand bien-être en dépend. Cette réponse fut l’Évangile. L’Évangile de Jésus-Christ est la réponse de Dieu en vue d’une manifestation totale et définitive de sa gloire.
Parfois nous limitons l’Évangile à l’œuvre de rédemption; c’est une erreur. Paul inclut également le jugement final dans l’Évangile : « C'est ce qui paraîtra [la loi de Dieu jugeant toute action] au jour où, selon mon Évangile, Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes. » (Rm 2.16). Dans sa prédication devant les Athéniens, le même apôtre présente le jugement final comme faisant de l’Évangile et déclare que l’autorité de ce jugement fut octroyée à Christ par sa résurrection :
30 Dieu, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient à se repentir, 31 parce qu'il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l'homme qu'il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts... (Ac 17.30-31)
L’Évangile de la gloire de Dieu rétablit donc la gloire divine sur la création tout entière de deux façons. Premièrement, par la rédemption, Dieu s’est acquis un peuple saint sur lequel il règne à jamais. Ce peuple acquis sert à annoncer les vertus de celui qui l’a appelé (1 P 2.9); c'est-à-dire à glorifier Dieu. Deuxièmement, par la condamnation, Dieu rétablira sa gloire en ne laissant aucune injustice impunie et aucune créature insoumise. Le paradis et l’enfer existent à la louange de la gloire de Dieu. Ce n’est donc pas l’homme qui est au centre de l’Évangile de la rédemption et de la condamnation, c’est la gloire de Dieu. C’est pour cette raison que l’Écriture l’appelle « l'Évangile de la gloire du Dieu bienheureux » (1 Tm 1.11). Ce double effet de l’Évangile de la gloire est déclaré sans ambages par l’Écriture : « Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère formés pour la perdition, et s'il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de miséricorde qu'il a d'avance préparés pour la gloire? » (Rm 9.22-23).
L’Éternel, le Créateur et le Rédempteur, a prêté serment : « Je le jure par moi-même, La vérité sort de ma bouche et ma parole ne sera point révoquée : Tout genou fléchira devant moi, Toute langue jurera par moi. » (Es 45.23). Au moment où il fit ce serment, les croyants ne savaient pas encore comment Dieu rétablirait sa gloire sur sa création. Des siècles plus tard, Dieu manifesta comment :
8 Ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. 9 C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, 10 afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, 11 et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. (Ph 2.8-11)
C’est par Jésus-Christ que Dieu a réglé le plus grave problème cosmologique en rétablissant toute chose par lui. Toutes les créatures se prosterneront à nouveau et confesseront la gloire de Dieu par Christ. Qu’elles soient au paradis ou en enfer, toutes ses créatures le glorifieront pour l’éternité. Tel est l’Évangile de la gloire que Dieu nous a confié. Proclamons-le fidèlement pour sa gloire, car bientôt nous paraîtrons devant lui.
Lecture supplémentaire : Ps 150
1 R.C. Sproul Jr., « Soli Deo Gloria », After Darkness, Light, Philipsburg, P&R, 2003, p. 191.