Chapitre 11
Solus Christus 

Nous avons pris beaucoup de temps pour définir les doctrines de la grâce puisqu’elles sont centrales. J’espère avoir bien démontré que le mot « grâce » ne se limite pas à la gratuité du salut, mais implique aussi sa causalité et son efficacité. Cette grâce, aux yeux des réformés, est un joyau inestimable. Nous abordons maintenant l’avant-dernier sola de la Réforme protestante : solus Christus. Le salut est par la foi seule, par la grâce seule parce qu’il est en Christ seul. « Hors de Christ point de salut ». 

1. Le salut par Christ seul 

Généralement, les chrétiens reconnaissent qu’il n’y de salut en aucun autre nom que celui de Jésus (Ac 4.12). Cependant, tous n’adhèrent pas au solus Christus de la Réforme. 

La théologie catholique 

L’Église catholique a toujours enseigné que le salut se trouve en Jésus-Christ seulement. Par contre, ce que cela signifie pour un catholique est bien différent que pour un protestant. En disant que le salut se trouve en Christ seul, les catholiques ne veulent pas dire que l’homme n’a pas à contribuer à son salut, mais qu’en Jésus-Christ l’homme trouvera les provisions nécessaires pour accomplir son salut... 

Vous avez probablement tous déjà entendu l’adage catholique : « Hors de l’Église point de salut ». Cette expression résume l’idée selon laquelle les sacrements confèrent la grâce de Dieu pour l’obtention du salut. Comme c’est l’Église qui dispense les sacrements : hors de l’Église point de salut. Aux sacrements s’ajoutent les bonnes œuvres qui sont méritoires et c’est ainsi que le salut s’obtient. 

Cependant, ce salut n’est possible que par l’œuvre de Jésus-Christ, c’est donc en ce sens que les catholiques croient que le salut est en Christ seul. 

Les réformateurs ont rejeté cette conception. Pour Luther, Calvin ou Zwingli, solus Christus signifie que l’œuvre de Jésus a tout accompli sans qu’on puisse y ajouter quoi que ce soit pour la compléter ou pour la rendre efficiente. La foi et les œuvres du croyant sont des effets de l’œuvre de Christ. Ainsi, la foi réformée a rejeté l’idée qu’un prêtre ou quelque œuvre du croyant soient nécessaires pour obtenir la grâce. Solus Christus signifie que Christ seul a accompli le salut une fois pour toutes. Voici l’explication de Calvin : 

Jésus-Christ, en mourant, nous atteste que, par son sacrifice unique, tout ce qui concernait notre salut est achevé et totalement accompli. Nous est-il donc permis d’en ajouter, tous les jours, d’innombrables autres comme si celui de Jésus-Christ était imparfait, bien qu’il nous en ait, de façon si claire, déclaré et certifié la perfection? 

(...) Et la messe, qui a été instituée pour que tous les jours cent mille sacrifices soient offerts, à quoi tend-elle, si ce n’est à ce que la passion de Jésus-Christ, par laquelle il s’est offert lui-même au Père dans un seul sacrifice, s’en trouve ensevelie et supprimée? 

(...) Des personnes plus subtiles ont encore un argument selon lequel la messe n’est pas un sacrifice nouveau, mais seulement une application du sacrifice unique. Mais il est également facile de réfuter cette finasserie. Jésus-Christ ne s’est pas offert une fois à condition que son sacrifice soit quotidiennement ratifié par des offrandes nouvelles, mais afin que le fruit nous en soit communiqué par la prédication de l’Évangile et l’usage de la cène. C’est pourquoi Paul, après avoir dit que « Christ, notre Pâque a été immolé », nous ordonne d’en manger (1 Corinthiens 5.7-8). C’est là le moyen par lequel le sacrifice de la croix de notre Seigneur Jésus nous est appliqué : lorsqu’il se communique à nous et que nous le recevons avec une vraie foi1. 

Selon la conception réformée, le salut fut totalement achevé et accompli. L’application du salut ne procure pas la vie éternelle progressivement, mais immédiatement et définitivement. Ce salut se communique par la proclamation de l’Évangile reçu dans la foi. 

La théologie évangélique non-réformée 

Les milieux évangéliques, comme nous l’avons déjà vu, sont héritiers à la fois de la théologie de la Réforme et de courants religieux divers. Le libre-arbitre d’Arminius, combiné au perfectionnisme de Wesley et au légalisme de Finney a résulté en un salut en partie de Christ et en partie du croyant. Beaucoup de chrétiens évangéliques croient que nous sommes effectivement justifiés grâce à l’œuvre de Christ, mais qu’il nous incombe de produire une sanctification. Selon cette conception, la sanctification n’est rien de plus qu’une discipline personnelle. Sous cet angle, la sanctification n’a rien de surnaturel, elle est une transformation naturelle. C’est ainsi que la sanctification en est venue à désigner principalement un changement de comportement : cesser de blasphémer, cesser de faire des excès de table, se lever tôt, mémoriser des versets, entre autres.  

Comme cette discipline est entièrement notre responsabilité et qu’elle est en notre capacité, les plus négligents sont perçus comme des chrétiens charnels. Cette mauvaise compréhension de la grâce de la sanctification entraîne généralement une attitude légaliste et accusatrice. Après quelque temps, certains chrétiens n’arrivent plus à supporter cette tyrannie et deviennent complètement réfractaires à toute exhortation à la sainteté. Après avoir été abusés par une compréhension légaliste du salut, ils se réfugient vers une compréhension antinomienne du salut et rejettent les obligations de la loi en récitant leur mantra plusieurs fois par jour : « Je ne suis plus sous la loi, je suis sous la grâce... » Cette autre compréhension est tout aussi fausse que la première. Ils croient toujours à la sanctification, mais l’envisage dorénavant comme le développement de l’estime de soi, de la tolérance, de l’humanisme, etc. Cette conception de la sanctification est différente de la conception légaliste, mais elle est identique sur au moins un point : la sanctification demeure une œuvre naturelle que le croyant fait. C’est pour cette raison que les milieux évangéliques sont devenus si enclins à se tourner vers la psychologie et les approches connexes par lesquels s’opérerait la transformation intérieure... Chose certaine, ni les légalistes ni les antinomiens n’ont compris ce que signifie solus Christus. 

Voici une question que le réformateur pose à ceux qui conçoivent le salut comme étant à la fois l’œuvre de Christ et celle du croyant : « En quoi consiste le fondement que nous avons en Christ? A-t- il été le commencement de notre salut, afin qu’il nous appartienne de le compléter? Nous a-t-il seulement ouvert le chemin afin que nous le suivions ensuite, par nos propres forces?2 » 

La théologie évangélique réformée 

Laissons l’apôtre Paul répondre à la question de Calvin : « Or, c'est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption, afin, comme il est écrit, Que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur. » (1 Co 1.30-31). La Bible n’enseigne pas que Christ nous justifie et que nous nous sanctifions; Christ nous justifie et nous sanctifie. Les verbes « justifier » et « sanctifier » sont toujours au passif lorsqu’ils désignent les croyants. Jésus-Christ n’est pas seulement celui qui amorce le salut, mais son auteur du début à la fin. 

Quel est donc notre rôle dans le salut? Avons-nous même un rôle à jouer? Le salut est l’œuvre de Dieu, mais cette œuvre prend place en nous. Nous nous sommes convertis parce que Dieu a changé nos cœurs, cependant nous avons personnellement vécu la repentance. Le fait que nous vivons le salut uniquement de notre point de vue peut parfois nous donner l’impression que nous avons nous- mêmes produit des changements par notre volonté. À la lumière de l’Écriture, cependant, nous voyons que, si nous avons « accepté » le Seigneur, c’est parce qu’il nous a acceptés (1 Jn 4.19) et que, si nous avons changé notre manière de penser, c’est parce qu’il a renouvelé notre intelligence (Rm 12.2) et que, si nous obéissons, c’est parce qu’il nous a donné le vouloir et le faire (Ph 2.13). 

Le salut est entièrement l’œuvre de Christ, mais ce salut nous rend actifs et non passifs. Dieu aurait pu appliquer un salut qui nous aurait rendus instantanément sans péché, mais il a trouvé bon de nous appliquer un salut où nous sommes transformés progressivement par un processus dans lequel nous sommes actifs, conscients et volontaires. Il y a certains éléments du salut dans lesquels nous sommes absolument passifs : la rédemption par exemple. Il y a d’autres éléments où nous sommes actifs et devons participer : la sanctification par exemple. La sanctification c’est le processus par lequel nous devenons de plus en plus saints en conduite et en pensée. Ce n’est pas nous qui générons la sanctification, c’est le Seigneur. Sans sa puissance surnaturelle, notre sanctification ne pourrait pas avoir lieu. Nous pourrions, comme beaucoup d’hommes, être disciplinés, mais nous ne pourrions pas être sanctifiés; il y a une grande différence entre les deux. 

La sanctification consiste d’abord en un changement de la pensée. Ce changement s’opère par la puissance du Saint-Esprit qui, en gravant la loi dans notre cœur, nous convainc par la vérité et nous conscientise au péché. Ce changement est surnaturel et n’a rien a voir avec une thérapie freudienne. Nous commençons alors à éprouver du dégoût pour tout ce qui est contraire à la justice et nous réalisons la turpitude de notre cœur. Nous avons un désir profond de changer, et nous changeons; cependant, nous découvrons rapidement que notre corps est vendu au péché et que nous sommes incapables d’obéir parfaitement. À force d’être humiliés et pardonnés, la grâce de Dieu produit son effet et nous connaissons une réelle transformation de notre être. Cette transformation est bien plus qu’une simple discipline personnelle ou une rigueur pharisienne; elle est un changement de l’intérieur vers l’extérieur et non extérieur seulement. Dans cette sanctification nous sommes actifs et obéissants, mais c’est le Seigneur qui génère la puissance et la grâce qui opèrent cette transformation extrême. C’est ce que Paul déclare : « C'est à quoi je travaille, en combattant avec sa force, qui agit puissamment en moi. » (Col 1.29). Malgré sa mécanique, ma voiture ne peut avancer sans carburant; cependant, elle ne génère pas elle-même ce carburant. Jésus déclare : « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » (Jn 15.5). 

Ce processus de sanctification et de fructification se fait par la puissance de la vie de Jésus. C’est ce que nous montre l’Épître aux Hébreux : 

22 Jésus est par cela même le garant d'une alliance plus excellente. 23 De plus, il y a eu des sacrificateurs en grand nombre, parce que la mort les empêchait d'être permanents. 24 Mais lui, parce qu'il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n'est pas transmissible. 25 C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. (Hé 7.22-25) 

Parfois, on envisage l’œuvre de Christ comme étant circonscrite au passé; Christ ayant fini sa part du contrat, il ne lui reste plus qu’à attendre que nous nous acquittions de la nôtre... Christ a bien achevé l’œuvre de rédemption et celle-ci contient tout ce qui est nécessaire pour le salut. Cependant, même si « tout est accompli » Christ est encore actif. 

L’Épître aux Hébreux démontre que le système religieux de l’Ancienne Alliance ne pouvait pas fonctionner, car il reposait sur des sacrificateurs et des sacrifices défectueux. Une parfaite médiation était néanmoins nécessaire. La Nouvelle Alliance offre une parfaite médiation, car Christ, en tant que grand-prêtre éternel, en est le garant. C’est pour cela que le salut fonctionne, que nous sommes en communion avec Dieu, que nos péchés sont continuellement pardonnés, que l’Esprit nous transforme de l’intérieur, que sa Parole est puissante dans nos vies et que nos prières sont efficaces. C’est parce que Christ est vivant et qu’il œuvre continuellement en notre faveur. La médiation n’est pas quelque chose de statique, mais c’est une œuvre continuelle. Quand Paul écrit : « il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme » (1 Tm 2.5), il ne limite pas la médiation de Christ à sa mort; sa médiation consiste à assurer le fonctionnement du salut présentement et éternellement. La théologie de la perte du salut ou du salut en partie par l’homme (synergisme) ne comprend pas l’œuvre de Christ. Christ est le grand prêtre suffisant et final. 

Christ œuvre à notre salut actuellement. Comme il ne mourra jamais, il pourra poursuivre son œuvre jusqu’à notre glorification. « Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ. » (Ph 1.6) Nous travaillons à notre salut, mais ce salut n’a qu’un auteur : Christ (Hé 5.9). Notre justification est son œuvre et notre sanctification est son œuvre. Comme le note Donald MacLeod, « (...) souvent le Nouveau Testament lie la croix non seulement avec la justification, mais avec la sanctification3. » Christ nous sanctifie parce qu’il nous a rachetés et que son sacrifice contient toutes les provisions nécessaires pour nous sanctifier continuellement jusqu’à ce que nous ne péchions plus, c'est-à-dire lorsque Christ achèvera son œuvre. C’est par grâce que nous sommes sanctifiés, par Jésus-Christ. 

2. Le salut par la foi seule en Christ seul 

En expliquant ce que signifie solus Christus, je me suis efforcé de démontrer que le salut est l’œuvre de Christ seul. Il y a cependant un deuxième aspect qui est implicite : l’exclusivité du salut en Christ. Christ est le seul auteur du salut et il n’y a pas d’autre salut. Ce qui signifie que tous ceux qui ne croient pas en Christ sont perdus. Plusieurs chrétiens trouvent cette doctrine injuste. Que Dieu condamne ceux qui rejettent Christ en toute connaissance de cause d’accord, mais qu’il condamne ceux qui n’ont jamais entendu parler de lui est inadmissible. Voici ce que le Dr Tony Evans, pasteur évangélique, écrit à cet effet : « Dieu ne serait pas juste s’il tenait des gens responsables pour ce qu’ils ne peuvent pas faire, et pour une connaissance qu’ils ne possèdent pas4. » On propose donc une solution de rechange : Dieu sauverait par Christ des personnes qui n’ont pas la foi en Christ si elles sont sincères et s’efforcent de vivre le mieux qu’elles peuvent selon la lumière qu’elles ont reçue. Ainsi, au ciel nous retrouverons tout le panthéon : des bouddhistes, des hindouistes, des confucianistes, des musulmans et même des athées... sincères. Voilà où on aboutit en rejetant la théologie de la Réforme. De plus en plus de chrétiens croient qu’il existe un salut sans la foi en Christ. Non pas un salut sans le Christ, disent-ils, mais un salut sans une foi consciente en lui. Il est regrettable que même le grand évangéliste Billy Graham en soit venu à une telle compréhension. Selon cette théologie, beaucoup de gens qui ne connaissent pas Jésus maintenant rencontreront néanmoins leur Sauveur au ciel... Mais, comme Calvin le rappelle : « La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ (Jn 17.3) (...) C’est donc une énormité de la part de ceux qui ouvrent la porte du paradis à tous, incrédules et profanes, sans la grâce de Jésus-Christ, alors que l’Écriture enseigne qu’il est la seule porte du salut (Jn 10.9)5 » 

Être sauvé c’est connaître Christ; ceux qui ne le connaissent pas ne sont pas sauvés. Si je suis profondément choqué par la mauvaise théologie de Tony Evans, ce n’est pas parce que je veux que le moins d’âmes possible soient sauvées parce que je suis « un méchant calviniste sans cœur ». Je suis choqué de ce qu’au nom de l’humanisme inclusiviste on se permette d’enseigner des mensonges en faisant fi de la Parole de Dieu dans le but de se conforter. Je suis aussi triste, sinon plus, que le Dr Evans devant ceux qui vont périr sans Christ et, parce que j’estime qu’ils ne peuvent être sauvés s’ils ne connaissent pas Christ, je tiens à déclarer la vérité par amour. Autrement nous nous conforterons dans de faux raisonnements et nous ne ferons rien pour ceux qui périssent puisqu’ils ne périraient pas vraiment. Heureusement que William Carrey, Hudson Taylor ou encore David Brainerd ne croyaient pas au salut par la sincérité des pécheurs, autrement ils n’auraient pas tout quitté pour prêcher l’Évangile. Heureusement que ceux qui nous ont annoncé l’Évangile croyaient que seule la foi en Christ allait nous sauver. L’Écriture est sans équivoque : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » (Jn 3.36). « Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n'ont pas cru? Et comment croiront-ils en celui dont ils n'ont pas entendu parler? Et comment en entendront-ils parler, s'il n'y a personne qui prêche? Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s'ils ne sont pas envoyés? » (Rm 10.14-15) 

Rejeter l’Évangile est un péché, mais c’est un péché que seuls ceux qui ont entendu l’Évangile peuvent commettre. Ceux qui n’ont jamais entendu l’Évangile ne peuvent pas le rejeter, mais ils sont néanmoins condamnés pour leurs autres péchés pour lesquels ils n’ont aucune excuse. C’est la thèse de Paul en Romains 1, aucun homme ne peut fournir un plaidoyer pour justifier ses péchés devant Dieu, qu’il ait entendu ou non l’Évangile : 

Car ce qu'on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. 20 En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, 21 puisque ayant connu Dieu, ils ne l'ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. (Rm 1.19-21) 

La révélation que Dieu a faite à l’homme au travers de sa création rend l’homme inexcusable pour son péché. Cette révélation est suffisante pour punir, mais non pour sauver; elle rend tout homme sans excuse, mais non sans condamnation. Le salut n’est révélé qu’en Jésus-Christ seul et en Jésus-Christ crucifié. Tout le reste, à savoir la sagesse des hommes, leurs philosophies, leurs cultures, leurs croyances, leurs religions, sera anéanti... 

18 Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu. 19 Aussi est-il écrit: Je détruirai la sagesse des sages, Et j'anéantirai l'intelligence des intelligents. 20 Où est le sage? où est le scribe? où est le disputeur de ce siècle? Dieu n'a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde? 21 Car puisque le monde, avec sa sagesse, n'a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication. (1 Co 1.18-21) 

Depuis la chute de l’homme, un seul nom a été donné pour obtenir le salut. Christ a été prêché dès que l’homme a eu besoin d’être sauvé (Gn 3.15); il fut annoncé sous des promesses, des types et des ombres. Tous ceux qui ont cru en son nom furent sauvés; « Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Ac 4.12). 

Lecture supplémentaire : 1 Jn 2.20-29 

1 Institution de la religion chrétienne, IV, XVIII, 3. 

2 Institution de la religion chrétienne, III, XV, 5. 

3 Donald MacLeod, A Faith to Live By, Ross-shire, Mentor, 1998, p.99
4 Tony Evans, Totally Saved : Understanding, Experiencing and Enjoying the Greatness of Your Salvation, 

Chicago, Moody Press, 2002, p. 355.
5 Institution de la religion chrétienne, II, VI, 1. 

LA FPMA

REVEIL DANS LE MONDE

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Woodlawn est un film américain réalisé par les frères Andrew et Jon Erwin, sorti le aux États-Unis. Le film est basé sur la vie de Tandy Gerelds et Tony Nathan (en)