Chapitre 9
Sola gratia : l’efficacité de la grâce
 

Récapitulons. Nous avons vu que la grâce est absolument nécessaire pour amorcer le salut parce que l’homme est spirituellement mort. Puisque la grâce est nécessaire, elle remonte forcément à une cause originelle. Cette origine est l’élection; avant la fondation du monde, Dieu a choisi les pécheurs qu’il sauverait. Cette élection est inconditionnelle et imméritée. L’élection a mené à la rédemption qui a une portée définie. La grâce est donc nécessaire, inconditionnelle et définie. Il nous faut maintenant examiner l’efficacité de la grâce. La grâce est-elle efficiente ou devient-elle effective par la volonté humaine? Nous verrons que la grâce produit d’elle-même une efficacité irrésistible. 

Il devrait maintenant être manifeste que le salut est une œuvre de la Trinité. Le Père a choisi ceux qu’il voulait sauver; il s’agit de l’élection. Le Fils a racheté ceux que le Père lui a donnés; il s’agit de la rédemption. Et le Saint-Esprit appelle et applique les bénéfices de la mort de Christ à tous les rachetés; il s’agit de la vocation. Nous devrions songer à notre salut dans cette séquence : déterminé – accompli – appliqué, ou encore : élection – rédemption – vocation. L’Écriture sainte envisage le salut de manière trinitaire : « (...) élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l'Esprit, afin qu'ils deviennent obéissants, et qu'ils participent à l'aspersion du sang de Jésus-Christ » (1 P 1.2). Dans le chapitre 1 de l’Épître aux Éphésiens, Paul présente le salut comme étant l’œuvre de la Trinité : le Père « nous a élus avant la fondation du monde » (v. 4), « nous avons la rédemption par [le] sang [du Fils] » (v. 7) et nous avons « été scellés du Saint-Esprit » (v. 13). Être scellé par le Saint-Esprit, c’est lorsque l’Esprit nous applique les bénéfices de la rédemption. Ceux que Dieu a prédestinés à la vie, il lui plaît, au temps que lui seul a fixé, de les appeler efficacement, par sa Parole et son Esprit, hors de l’état de péché et de mort dans lequel ils sont par nature, à la grâce et au salut par Jésus-Christ. Il éclaire spirituellement leur intelligence et leur donne de comprendre à salut les vérités divines. Il enlève leur cœur de pierre, pour leur donner un cœur de chair ; il renouvelle leur volonté, et par son pouvoir tout-puissant, les oriente vers ce qui est bien, en les attirant efficacement à Jésus-Christ. C’est cependant très librement qu’ils viennent, Dieu produisant leur vouloir par sa grâce. 

Ceci ne ressemble-t-il pas en tout point à ce que vous avez vécu lorsque vous avez été convertis à Christ? Cette œuvre n’est pas la nôtre, c’est celle de Dieu! 

1. L’appel général et l’appel efficace 

Qui est appelé à se repentir de ses péchés et à croire en Jésus-Christ? Tous les hommes! « Dieu, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient à se repentir. » (Ac 17.30) Le fait que tous les hommes sont appelés ne signifie pas que tous les hommes peuvent croire. « Il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus. » (Mt 22.14) 

Les théologiens réformés distinguent deux appels au salut : il y a l’appel général et l’appel efficace; le premier est externe et le second est interne. L’appel général ne sauve personne, il est toujours inefficace. Il en est ainsi à cause de la condition spirituelle de l’homme : l’homme n’est pas simplement malade dans son péché et encore capable de revenir à Dieu. L’homme est mort dans son péché, il est séparé de Dieu et esclave dans le camp du diable. On peut l’appeler ad vitam aeternam, il ne pourra jamais venir. Faites le test : allez dans un cimetière et tentez de convaincre les morts d’accepter Jésus. Ce qui est vrai physiquement des morts est vrai spirituellement des vivants : ils sont morts. L’appel au salut devient efficace lorsque, par notre témoignage et notre prédication, le Saint-Esprit convainc de péché, de justice et de jugement (Jn 16.8). L’appel devient efficace lorsqu’il devient interne; lorsque l’homme est irrésistiblement appelé de l’intérieur et qu’il ne peut plus ne plus croire. Seul le Seigneur peut appeler un homme de cette manière. 

Les moyens que nous prenons pour évangéliser sont totalement dépourvus d’efficacité en eux- mêmes. Ces moyens sont comme une corde qu’on lancerait à quelqu’un qui se noie sans que l’autre bout soit retenu. Cette corde n’aura aucune efficacité en elle-même. Cependant, dès que l’autre extrémité est attachée ou retenue par une personne, la corde devient efficace grâce à la tension qu’elle offre. Les moyens d’évangélisation deviennent efficaces uniquement lorsque la force surnaturelle de l’Esprit leur accorde sa puissance. 

Les Corinthiens se laissaient impressionner par le succès, les grands noms, la rhétorique et tout ce qui peut attirer l’homme. Paul leur reproche de ne pas comprendre l’œuvre de Dieu en mettant leur confiance dans des hommes : 

4 Quand l'un dit: Moi, je suis de Paul! et un autre: Moi, d'Apollos! n'êtes-vous pas des hommes? 5 Qu'est-ce donc qu'Apollos, et qu’est-ce que Paul? Des serviteurs, par le moyen desquels vous avez cru, selon que le Seigneur l'a donné à chacun. 6 J'ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître, 7 en sorte que ce n'est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait croître. (1 Co 3.4-7) 

Avons-nous confiance en Dieu? Avons-nous confiance en l’efficacité de sa Parole? Malgré nos belles professions de foi, plusieurs n’ont pas confiance et veulent remplacer le Saint-Esprit et espèrent sauver plus d’âmes que Christ en a rachetées. Il n’y qu’une seule façon d’appeler efficacement des hommes à Christ et c’est par la Parole de Dieu. 

15 Nous sommes, en effet, pour Dieu la bonne odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent: 16 aux uns, une odeur de mort, donnant la mort; aux autres, une odeur de vie, donnant la vie. Et qui est suffisant pour ces choses? - 17 Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme font plusieurs; mais c'est avec sincérité, mais c'est de la part de Dieu, que nous parlons en Christ devant Dieu. (2 Co 2.15-17) 

Lorsque nous appelons les hommes par la Parole de Dieu cela produit deux effets : une odeur de mort donnant la mort pour les réprouvés et une odeur de vie donnant la vie pour les appelés. L’Évangile sera efficace pour autant que nous ne falsifions aucunement la Parole de Dieu. Mais l’appel au salut ne sera pas efficace pour tous les hommes. Examinons pourquoi cet appel est efficace pour certains seulement. 

2. L’application de la grâce 

John Murray fut l’un des plus importants théologiens du 20e siècle. Il a écrit un petit livre dans lequel il explique le salut. J’aimerais simplement vous lire le titre de son livre : La rédemption, accomplie et appliquée1. Seulement le titre nous montre que Murray n’adhérait pas à une conception du salut où Dieu aurait accompli la rédemption et attendrait désespérément que des hommes se tournent vers lui. C’est ainsi qu’on m’avait enseigné le salut quand j’étais petit... Dieu est comme un vieux grand- père qui attend que les hommes viennent le visiter, mais tout le monde se fiche pas mal de lui. Dans un livre pour enfant, Jésus est comparé à un clown dans un parc qui offre des ballons aux passants, mais le clown est bien triste parce que personne ne veut de ses ballons. Ces petites histoires plaisent peut-être aux enfants et aux arminiens, mais la vérité biblique est bien différente. 

La rédemption n’est pas simplement accomplie par Dieu, elle est aussi appliquée par lui. Dieu est un guerrier qui n’attend pas passivement que son peuple vienne à lui, mais qui va lui-même délivrer tous ceux qui lui appartiennent. Si des hommes viennent au Christ, c’est parce qu’au calvaire il les a rachetés et leur a obtenu la grâce de la régénération, de la repentance et de la foi, de la justification, de l’adoption, de la sanctification, de la persévérance, de la résurrection et de la glorification. Ce salut est appliqué par le Saint-Esprit à toutes les âmes rachetées par Christ. Notre conversion n’est pas le fruit de notre libre arbitre, mais le fruit de l’œuvre de Christ. Notre foi et nos œuvres de justice sont l’effet de sa mort. Régénérés, nous travaillons à notre salut (Ph 2.12), mais nous sommes l’œuvre de Dieu (v. 13). Tous les fruits que nous portons proviennent de la puissance du salut en Jésus-Christ, « car nous sommes son ouvrage ». (Ep 2.10). 

Christ a accompli la rédemption et le Saint-Esprit applique la rédemption. Il est grand temps que les chrétiens cessent de fouiller dans les poubelles du monde (Ph 3.7-11) pour se mettre à chercher, dans les provisions de leur salut, « tout ce qui contribue à la vie et à la piété » (2 P 1.3). Que les chrétiens cessent de regarder vers Freud pour leur mieux-être et qu’ils se tournent vers la sanctification en Jésus-Christ. Que les chrétiens cessent de demander à Épicure ou à Socrate la voie du bonheur et de la sagesse et qu’ils craignent plutôt l’Éternel. Qu’au lieu de chercher leur repos en évitant toute souffrance, ils trouvent « la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence » (Ph 4.6-7) et qu’ils prennent la croix et supportent les souffrances. Qu’ils ne cherchent plus le succès ou la gloire des hommes, mais la fidélité à Dieu. Les chrétiens appartiennent à un autre royaume, servent un autre Empereur et sont soumis à d’autres lois que ceux qui marchent selon le train de ce monde (Col 1.13). Semblables à des souris mourant de faim alors qu’elles sont dans les greniers de Pharaon, les chrétiens semblent avoir oublié qu’ils ont « tout pleinement » en Jésus-Christ (Col 2.10). 

C’est toujours par manque de connaissance que le peuple périt (Os 4.6). Combien de chrétiens ne connaissent pas leur salut et ne comprennent pas la grâce de Dieu. Chaque fois que l’Église délaisse la prédication de l’Évangile c’est parce qu’elle ne comprend pas l’Évangile et qu’elle ignore l’efficacité de la grâce de Dieu. Lorsqu’un pécheur passe des ténèbres à la lumière et de la mort à la vie, c’est parce que l’Esprit lui applique la rédemption de Jésus-Christ. Remarquez comment l’homme est passif et Dieu actif dans le salut : « Ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » (Rm 8.30). La grâce a été appliquée à notre vie, nous sommes « des vases de miséricorde qu'il a d'avance préparés pour la gloire » (Rm 9.23). Nous sommes la manifestation de « la sagesse infiniment variée de Dieu »
(Ep 3.10). Nous servons uniquement « à la louange de la gloire de sa grâce qu'il nous a accordée en son bien-aimé » (Ep 1.6). Dieu a rendu manifeste qu’il est miséricordieux en nous accordant son salut. Nous sommes son œuvre. 

Quand réaliserons-nous que nous n’avons aucun mérite et que nous devons tout à l’efficacité de sa grâce? Quand verrons-nous que nous étions les déchets du péché et que nous sommes devenus les héritiers de la gloire? Quand vivrons-nous à la louange de sa gloire? Nous sommes maintenant ce que nous sommes, uniquement parce que la grâce nous a été appliquée. Mieux vaudrait investir dans notre vie en Christ, car tout le reste passera. 

3. L’irrésistibilité de la grâce 

Sans la grâce de Dieu, un pécheur ne peut pas venir à Dieu. Avec la grâce de Dieu, un pécheur ne peut pas ne pas venir à Dieu. La grâce est irrésistible. Cela ne signifie pas que les élus ne résistent pas à Dieu; ils lui résistent tant et aussi longtemps qu’ils sont morts dans leurs péchés. Mais dès que l’Esprit saint applique la puissance de l’œuvre de Christ, aucun homme ne peut résister... « Tous ceux que le Père me donne viendront à moi » (Jn 6.37) Comment Christ pourrait-il dire une telle chose si la grâce était résistible? Aucun homme ne peut aller à Christ à moins que le Père ne l’attire (Jn 6.44), mais aucun homme ne peut résister à Christ une fois que le Père l’attire. 

L’appel irrésistible ne fait pas de nous des marionnettes, car ce n’est pas contre notre gré que nous allons à Christ. Lorsque notre volonté est libérée, nous allons librement à lui. Voici une comparaison intéressante : vous qui voyez, êtes-vous capables de ne pas croire à l’existence du soleil? C’est quand même invraisemblable qu’une immense boule de feu flotte fixement dans le vide alors que toutes les planètes tournent autour d’elle et en dépendent. Elle brûle depuis des milliers d’années sans variation de chaleur ou de lumière et elle ne s’éteint point. Vous êtes incapables de ne pas y croire, et pourtant vous y croyez librement. Il en est ainsi de la foi; lorsque l’Esprit saint ouvre les yeux d’un pécheur et lui fait voir le soleil de justice, l’étoile du matin, il ne peut pas ne pas croire, mais il croit librement puisqu’il ne fait que reconnaître la vérité. Autrefois nous étions aveugles, nous retenions la vérité captive (Rm 1.18). Maintenant nous voyons car nous avons été affranchis par la vérité (Jn 8.32). 

Lorsque j’ai commencé à exposer la doctrine du sola gratia, j’ai mentionné une prière de St- Augustin : « Donnez ce que vous ordonnez et ordonnez ce que vous voulez. » Il en est ainsi de la vocation. L’appel efficace donne ce que l’appel général ordonne. Dieu ordonne à tous les hommes de se repentir de leurs péchés et de croire. Dans sa grâce infinie, Dieu donne la repentance et la foi à des pécheurs. La repentance et la foi ne sont pas des fleurs qui poussent sur le fumier de la dépravation humaine, mais uniquement sur l’œuvre de grâce de Jésus-Christ. L’œuvre que Dieu fait dans nos cœurs consiste à nous faire croire en son Fils afin que nous devenions comme Lui :
« L'oeuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. » (Jn 6.29). L'oeuvre de Dieu, c’est l’œuvre que Dieu fait. Plusieurs autres passages démontrent que la repentance est un don de Dieu, même si c’est l’homme qui se repent (Ac 5.31 ; 11.18 ; 2 Tm 2.25). Nous sommes obligés de reconnaitre que ce don est fait de manière discriminatoire. Pourquoi avez-vous répondu à l’appel et vous êtes vous repentis de vos péchés? Parce que Christ est mort efficacement pour vous et que sa mort vous a obtenu le don de la repentance. Votre réponse est l’écho de son amour pour vous. À lui la gloire! 

Ce n’est pas fortuitement que l’Écriture appelle notre nouvelle naissance une résurrection (Ep 2.6 ; Col 2.12 ; 3.1). Un mort ne peut répondre à aucun appel à moins de ressusciter. Si nous étions bel et bien morts comme l’Écriture le dit, comment aurions-nous pu décider de ressusciter pour pouvoir se convertir à Christ? C’est là que nous réalisons la puissance de Dieu. « Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible. » (Mt 19.26) Dieu est celui « qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. » (Rm 4.17) Nous étions morts, mais Dieu nous a appelés et nous sommes ressuscités par sa Parole. Exactement comme Lazare : le Seigneur lui dit « Lazare, sors! », et Lazare sort. Si le Seigneur ne donne pas ce qu’il ordonne, comment Lazare aurait-il pu obéir? « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort » (Jn 11.25) La résurrection est un don. 

La nouvelle naissance n’est pas un choix humain, c’est un choix divin; elle n’est pas l’œuvre de l’homme, mais de Dieu. Les enfants de Dieu « sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. » (Jn 1.13). Je suis né en 1980 et je n’ai jamais été consulté pour savoir si j’acceptais de naître. On ne m’a pas demandé en 1979 si j’acceptais d’exister et j’ai même une preuve irréfutable de cela : je n’existais pas encore. Je suis né de manière irrésistible; j’ai été conçu sans que je ne puisse m’y opposer; je suis sorti du sein maternel et je me suis mis à respirer sans pouvoir faire autrement; j’ai reçu la vie irrésistiblement et je ne pourrai jamais éteindre mon existence, même si je me tuais. 

Pourquoi croyez-vous que la Bible compare notre nouvelle naissance à un engendrement? Parce que c’est exactement ce que ce dont il s’agit. Dieu nous a engendrés et nous a placé dans sa famille. Il exige maintenant que nous vivions comme ses enfants; cela nous a été imposé par grâce comme le reste de la vie... La Bible ne compare pas la régénération à une adhésion volontaire similaire à un abonnement par lequel on devient membre ni à une quelconque décision personnelle. La Bible compare la régénération à une naissance et à une résurrection parce qu’il s’agit d’une œuvre de la puissance irrésistible de Dieu. Nous n’avons pas reçu des yeux parce que nous avons vu ni des oreilles parce que nous avons entendu. Mais nous voyons et entendons parce que Dieu nous a fait don d’yeux et d’oreilles. De même, si nous croyons, c’est parce que nous avons reçu la foi. La foi vient de l’efficacité de la grâce selon ce que dit Actes 18.27 : « Arrivé là, il [Apollos] se rendit très utile à ceux qui avaient cru par la grâce (de Dieu).2 » Le livre des Actes nous montre que c’est toujours en vertu de la grâce que quelqu’un en vient à croire : 

Ac 13:48 Les païens se réjouissaient en entendant cela, ils glorifiaient la parole du Seigneur, et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle crurent. 

Ac 16.14 L'une d'elles, nommée Lydie, marchande de pourpre, de la ville de Thyatire, était une femme craignant Dieu, et elle écoutait. Le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour qu'elle fût attentive à ce que disait Paul. 

Ac 18.9-10 9 Le Seigneur dit à Paul en vision pendant la nuit: Ne crains point; mais parle, et ne te tais point, 10 Car je suis avec toi, et personne ne mettra la main sur toi pour te faire du mal: parle, car j’ai un peuple nombreux dans cette ville. 

L’assurance que nous avons lorsque nous prêchons l’Évangile, c’est que Dieu a des brebis qu’il veut sauver. Aucune d’entre elles ne sera laissée derrière. Soyons certains que la grâce sera efficace pour toutes les brebis car le bon berger a donné sa vie pour elles. 

Lecture supplémentaire : Ez 37.1-10 

1 Redemption Accomplished and Applied, Grand Rapids, Eerdmans, 1955, 192 p. 

2 Cette traduction est celle de la Bible Segond révisée. La première Bible Segond dit : « Quand il fut arrivé, il se rendit, par la grâce de Dieu, très utile à ceux qui avaient cru » (Ac 18.27). 

 

LA FPMA

REVEIL DANS LE MONDE

Histoire de quelques grands réveils dans le monde

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Woodlawn est un film américain réalisé par les frères Andrew et Jon Erwin, sorti le aux États-Unis. Le film est basé sur la vie de Tandy Gerelds et Tony Nathan (en)